Déclaration de consensus

À l'image d'une trentaine d'organisations de lutte contre le sida, incluant l'International Aids Society ou NAM Aidsmap, Sidaction a signé une déclaration internationale qui confirme, sur la base de preuves scientifiques, qu'une personne sous traitement ARV avec une charge virale indétectable ne peut pas transmettre le VIH.
Publié le 12.03.2017.

Cette déclaration est portée par Prevention Access Campaign, et se trouve, dans sa version originale en anglais sur le site de l’organisation : https://www.preventionaccess.org/consensus.

La campagne est relayée sur les réseaux sociaux avec le sigle #UequalsU (en anglais Undetectable = Untransmittable).
Une version a été traduite en français et disponible ci-dessous. La mise à jour régulière des signataires se fait en premier lieu sur le site de Prevention Access Campaign.

 

Traduction en français de la déclaration de consensus de Prevention Access Campaign en date du 7 mars 2017.

RISQUE DE TRANSMISSION SEXUELLE DU VIH D’UNE PERSONNE SEROPOSITIVE AVEC UNE CHARGE VIRALE INDETECTABLE

Messages introductifs et déclaration de consensus


Il est aujourd’hui scientifiquement prouvé que le risque de transmission du VIH d’une personne séropositive avec une charge virale indétectable depuis au moins 6 mois est négligeable, voire inexistant.

Lorsque la charge virale est détectable, le virus ne se transmet pas systématiquement, mais si la personne a une charge virale indétectable, cela protège à la fois la santé des deux partenaires et empêche de nouvelles contaminations1.

Cependant, la majorité des personnes vivant avec le VIH, les professionnels de santé et les personnes les plus exposées au risque de contamination par le VIH ne savent pas dans quelle mesure un traitement efficace peut empêcher la transmission du VIH2 . La plupart des messages sur le risque de transmission du VIH est basée sur des études anciennes et influencée par les attitudes des institutions, les contraintes financières ou les politiques qui perpétuent une image négative de la sexualité ainsi que la stigmatisation liée au VIH et la discrimination.

La déclaration de consensus ci-dessous, portant sur le risque de transmission du VIH par les personnes ayant une charge virale indétectable, est entérinée par les principaux investigateurs des études les plus reconnues dans le domaine. Les personnes vivant avec le VIH, leurs partenaires sexuels et les professionnels de santé doivent disposer d’informations précises sur les risques de transmission du VIH de personnes suivant un traitement ARV efficace.

Parallèlement, il est important de rappeler que de nombreuses personnes vivant avec le VIH ne sont pas en mesure d’atteindre une charge virale indétectable pour des raisons limitant leur accès aux traitements (systèmes de santé inadéquats, pauvreté, racisme, refus de traitement, déni, stigmatisation, discrimination, criminalisation de la transmission du VIH), ou en raison de résistantes aux traitements, ou de leur toxicité. Certains peuvent également faire le choix de ne pas être traités ou ne sont pas prêts à démarrer le traitement.

Comprendre qu’un traitement efficace empêche la transmission peut néanmoins contribuer à réduire la stigmatisation liée au VIH et encourager les personnes à commencer leur traitement et y adhérer sur le long terme.

 

La déclaration suivante est entérinée par :

• Dr. Michael Brady - Directeur médical de Terrence Higgins Trust et médecin consultant VIH, Londres, Royaume-Uni
• Dr Myron Cohen - Chercheur principal, HPTN 052; Chef de la Division des maladies infectieuses, UNC School of Medicine, Caroline du Nord, Etats-Unis
• Dr Demetre C. Daskalakis, MPH – Directeur adjoint, Bureau de la prévention et du contrôle du VIH / sida, Département de la santé et de l’hygiène mentale de New York, New York, États-Unis
• Dr Andrew Grulich - Chercheur principal, Opposites Attract; Chef du programme d'épidémiologie et de prévention du VIH, Kirby Institute, Université de New South Wales, Australie
• Dr Jens Lundgren - co-chercheur principal, PARTNER; Professeur, département des maladies infectieuses, Rigshospitalet, Université de Copenhague, Danemark
• Dr Julio Montaner - directeur du centre d'excellence pour le VIH/SIDA de la Colombie-Britannique, directeur de la clinique d’immunodéficience (IDC) de l’hôpital St. Paul, Vancouver, et directeur du programme des médecins pour le VIH / SIDA, centre hospitalier Providence, Vancouver, BC, Canada
• Dr. Pietro Vernazza - Comité exécutif, PARTNER; auteur, déclaration Suisse 2008, mise à jour 2016; Chef de la division des maladies infectieuses, Hôpital cantonal de Saint-Gall, Suisse

La déclaration est également signée par les organisations suivantes :

ACT - AIDS Committee of Toronto - Canada
AIDES - France
AIDS ACTION NOW - Canada
AIDS Alabama - United States
AIDS Foundation of Chicago - United States
AIDS United - United States
APLA Health - United States
Australian Federation of AIDS Organizations - Australia
British Columbia Centre for Excellence in HIV/AIDS - Canada
Canadian AIDS Society - Canada
Canadian HIV/AIDS Legal Network - Canada
Canadian Positive People Network - Canada
CATIE - Canadian AIDS Treatment Information Exchange - Canada
• Czech AIDS Help Society - Czech Republic
Desmond Tutu HIV Foundation - South Africa
GMHC - United States
Housing Works - United States
Human Rights Campaign - United States
ICASO - International Council of AIDS Service Organizations - Canada
• INA - Māori, Indigenous & South Pacific HIV/AIDS Foundation - New Zealand
International AIDS Society - Switzerland
Latino Commission on AIDS - United States
MSMGF (the Global Forum on MSM & HIV) - United States
NAM aidsmap - United Kingdom
National Alliance of State and Territorial AIDS Directors (NASTAD) - United States
National Black Justice Coalition - United States
New York City Department of Health and Mental Hygiene - United States
Positive Women's Network - USA - United States
San Francisco AIDS Foundation - United States
• Sidaction - France
Southern AIDS Coalition - United States
Terrence Higgins Trust - United Kingdom
Whitman-Walker Health - United States
YouthCO HIV & Hep C Society - Canada

Les personnes séropositives sous traitement et avec une charge virale indétectable ont un risque négligeable de transmission sexuelle du VIH. Selon les traitements prescrits, six mois peuvent être nécessaires pour que la charge virale devienne indétectable. Le maintien de cette indétectabilité est conditionnée à la prescription de molécules appropriées et à une excellente adhésion au traitement. Elle doit par ailleurs être régulièrement vérifiée afin de garantir à la fois un bon état de santé individuel et avoir un impact en matière de santé publique.

NOTE: une charge virale indétectable permet uniquement d’éviter la transmission du VIH à ses partenaires sexuels. Les préservatifs empêchent la transmission du VIH mais également des autres IST, et préviennent les grossesses. Le choix d’une méthode de prévention peut varier en fonction des pratiques sexuelles, des circonstances et du type de relation. Ainsi, si quelqu'un a des relations sexuelles avec plusieurs partenaires ou n’est pas dans une relation monogame, il pourra envisager d'utiliser des préservatifs pour prévenir la transmission de toutes les IST.

« Négligeable » (Larousse) Qui peut être négligé, dont on peut ne pas tenir compte. [Médical] : partie, quantité dont l'omission n'a pas d'incidence dans le traitement de la question. Syn : insignifiant, (dont la valeur est nulle)

Citations, sources et explications complémentaires3

1. « NAM aidsmap, l’une des premières sources d’information sur le VIH dans le monde, soutient fortement la déclaration de consensus « Undetectable Equals Untransmittable’ (U=U) » élaborée par Prevention Access Campaign. Les preuves scientifiques sont claires. Une personne qui a un niveau indétectable de virus dans son sang ne présente aucun risque de transmission du VIH à ses partenaires sexuels. Ceci entraîne un changement sur la manière dont le VIH est perçu, avec des implications très importantes sur ce que signifie maintenant vivre avec le VIH et les meilleures façons de s’en protéger » Déclaration de NAM aidsmap (Février 2017)

2. « Tous les membres de CATIE, ici et dans le monde entier, se félicitent du développement le plus important dans le domaine du VIH depuis l’avènement des trithérapies il y a 20 ans : les personnes vivant avec le VIH avec une charge virale indétectable peuvent, en toute confiance, dire à leurs partenaires « je ne suis pas contaminant ! » C’est un changement de paysage complet et ceux qui vivent avec le VIH peuvent fièrement partager cette information. Parallèlement, les structures travaillant dans le domaine du VIH doivent rapidement disséminer et partager cette information de manière très large au sein de leurs communautés ». Laurie Edmiston, Directrice exécutive, CATIE - Canadian AIDS Treatment Information Exchange (Janvier 2017)

3. « Les preuves scientifiques sont claires et sans équivoque : un traitement ARV efficace réduit le risque de transmission à zéro. La déclaration met en avant un consensus scientifique sans précédent, stipulant qu’un diagnostic précoce et un traitement antirétroviral permettent non seulement aux personnes vivant avec le VIH d’avoir une espérance de vie normale, mais ont également un impact plus large en termes de santé publique.» Déclaration commune de ICASO (International Council of AIDS Service Organizations) and INA (Māori, Indigenous & South Pacific) HIV/AIDS Foundation (janvier 2017)

4. « …Les études ont prouvé que lorsqu’une personne vivant avec le VIH est sous traitement antirétroviral avec une charge virale indétectable durable, le risque qu’elle transmette sexuellement le virus est négligeable ». Anthony S. Fauci, M.D., directeur du National Institute of Allergy and Infectious Diseases; Carl W. Dieffenbach, Ph.D., Director, Division of AIDS, NIAID. NIH Statement on World AIDS Day 2016 (décembre 2016)

5. “Si votre charge virale est indétectable de manière durable, vous ne transmettrez pas [le VIH] à votre partenaire… Je le répète, pour quelqu’un qui vit dans un coupe sérodifférent, si le partenaire [séropositif] a une charge virale indétectable, durablement – pas de détection du virus depuis plusieurs mois – votre risque d’être contaminé par cette personne est égal à ZERO. Soyons clairs sur ce point ! ZERO. Si cette personne arrête son traitement pour deux semaines avec une charge virale de nouveau détectable, le risque augmente. C’est pour cette raison qie nous parlons de charge virale indétectable de manière “durable”... Plus votre adhérence au traitement est bonne, plus votre charge virale sera durablement indétectable. Dr. Carl Dieffenbach, Director of the Division of AIDS, NIH. NIH Video interview (novembre 2016)

6. « Lorsque vous traitez une personne infectée par le VIH pour la première fois, plusieurs mois sont nécessaires pour atteindre l’indétectabilité de la charge virale. Durant cette courte période, le couple devrait utiliser des préservatifs. Sinon, le partenaire séronégatif peut aussi utiliser une prophylaxie pré-exposition (PrEP). » Dr. Myron Cohen, Chef, Division des maladies infectieuses, UNC School of Medicine, Caroline du Nord, États-Unis; Chercheur principal, HPTN 052, POZ magazine (September, 2016)

7. Rendre indétectable la charge virale d’une personne vivant avec le VIH « permet non seulement de sauver sa vie mais également d’éviter la contamination d’autres personnes. Donc plus le nombre de personnes suivies médicalement, sous traitement avec une charge virale indétectable est élevé, plus vous vous rapprochez de la fin de l’épidémie » Dr. Anthony Fauci, Directeur du NIAID (National Institute of Allergy and Infectious Disease), (NIH Video Interview, août 2016)

8. « Une fois que vous commencez les traitements, que vous les pousuivez, avec une charge virale indétectable, vous êtes non seulement protégés contre votre propre virus, mais également dans l’incapacité de le transmettre à votre partenaire. Avec un traitement antirétroviral efficace, une personne n'est plus contaminante. » Dr Carl Dieffenbach, directeur de la Division du sida, NIAID (Institut National des maladies allergiques et infectieuses - National Institute of Allergy and Infectious Disease). Interview NIH Video (août 2016)

9. « Nous pouvons actuellement dire avec certitude que si vous prenez des médicaments contre le VIH, tels qu’ils vous ont été prescrits; et que vous avez une charge virale indétectable depuis plus de six mois, vous ne pouvez pas transmettre le VIH, avec ou sans préservatif. » Michael Brady, directeur médical, Terrence Higgins Trust, Londres, Angleterre (Juillet 2016).

10. « Les éléments de preuve dans le monde réel et au cours des essais cliniques confirment que les personnes avec une charge virale indétectable ont un risque négligeable de transmettre le VIH. Le traitement comme prévention, la prophylaxie pré-exposition et les moyens traditionnels de prévention, comme les préservatifs, constituent un kit de prévention du VIH basé sur la réduction des risques qui permet aux individus de prendre des décisions personnalisées et éclairées afin de préserver leur santé et de prévenir la transmission du VIH et des IST.» Dr. Demetre C Daskalakis, MPH - Directeur adjoint Bureau de la prévention du VIH, Département de la santé et de l'hygiène mentale de la ville de York (juillet 2016)

11. « Est-ce que cela fonctionne sur une longue période, pour les personnes qui ont hâte d’avoir une charge virale indétectable? La réponse est oui, absolument, nous avons maintenant un suivi de 10 000 personnes-années sans aucune transmission de personnes dont la charge virale est indétectable." Dr. Myron Cohen. Medpage; NEJM. (July, 2016)

12. «Parmi les couples hétérosexuels ou homosexuels sérodifférents, dans lesquels le partenaire séropositif était sous traitement ARV et indétectable, et qui ont signalé des rapports sexuels sans préservatif ... il n'y a eu aucun cas documenté de transmission du VIH au sein du couple », sur 58 000 actes sexuels sans préservatif. Rapport sur l'étude PARTNER, Dr. Alison Rodger, et al. JAMA. (Juillet 2016)

13. « Ces résultats sont simples à comprendre - zéro transmission au cours 58 000 rapports sexuels sans préservatif ... [L'étude PARTNER] fournit l'estimation la plus forte du risque réel de transmission du VIH lorsqu'une personne séropositive a une charge virale indétectable. Et ce risque est effectivement nul. » Simon Collins, Comité de pilotage, PARTNER, i-BASE (Juillet 2016)

14. « La déclaration [Suisse] [était le premier positionnement] qui parlait du risque de transmission d'une personne séropositive dont le virus était indétectable de manière stable depuis au moins 6 mois. La [Commission fédérale Suisse pour les questions liées au sida| a estimé, sur la base d'une évaluation experte du risque de transmission du VIH sous thérapie, que le risque de transmission du VIH dans une telle situation était négligeable. » Dr Pietro Vernazza, chef de la Division des maladies infectieuses, l'Hôpital cantonal de Saint-Gall, Suisse; Comité Exécutif, PARTNER, dans le Swiss Medical Weekly (Janvier 2016, confirmant la déclaration suisse de 2008)

15.« L'étude HPTN 052 n'a montré que des cas de transmission sous traitement qui ont eu lieu très peu de temps (quelques jours) après le début du traitement. Si seuls les cas de transmission après six mois d'ARV (comme stipulé dans la déclaration suisse) avaient été pris en compte, l'efficacité aurait été de 100% avec un risque de transmission de zéro. » Dr. Pietro Vernazza, Swiss Medical Weekly (janvier 2016)

16. « Atteindre une charge virale indétectable protège le système immunitaire, aide les personnes vivant avec le VIH à rester en bonne santé, et prévient la transmission du VIH à d’autres personnes ». ONUSIDA – Programme conjoint des Nations Unies sur le VIH/sida 2016) UNAIDS - Joint United Nations Programme on HIV/AIDS (2016)

17. « Nous avons ... une confirmation rigoureuse que le traitement empêche la transmission du VIH et améliore la santé des personnes infectées. » Dr. Thomas R. Frieden Directeur au Centre pour le contrôle des maladies (C.D.C.), Etats-Unis, New England Journal of Medicine études HPTN 052 & PARTNER (décembre 2015)

18. "EATG réclame une meilleure information publique en Europe, sur, globalement, les bénéfices du traitement ARV en matière de prévention, et, plus spécifiquement, sur le fait que les personnes séropositives avec une charge virale indétectable ne sont pas contaminantes. La large méconnaissance de ces faits continue d’encourager la stigmatisation et la criminalisation des personnes vivant avec le VIH, et ceci devrait faire l’objet d’une campagne d’information publique, en coordination avec une campagne sur la PrEP." European AIDS Treatment Group (EATG) (octobre 2015)

19. « Si les gens prennent leurs médicaments de manière fiable et sur une longue période, la probabilité de transmission dans cette étude est en fait de zéro.» Dr. Myron Cohen, Chef, Division des Maladies Infectieuses, École de Médecine de l’UNC, Caroline du Nord, USA; Chercheur principal, HPTN 052 Entretien avec plus (août 2015)

20. « [Les personnes vivant avec le VIH] ne transmettront pas l’infection à VIH à leurs partenaires si le virus est indétectable...» Professeur David Cooper, Directeur de l'Institut Kirby pour l'infection et l'immunité en société. Université de NSW, Australie; Interview dans ABC AU interview (Mai 2015)

21. Lorsqu'on lui a demandé ce que l'étude nous disait sur le risque qu'une personne ayant une charge virale indétectable transmette le VIH, la conférencière Alison Rodger a déclaré : « Notre meilleure estimation est qu'il est nul. » Rapport sur les résultats intérimaires de l'étude PARTNER. Dr. Alison Rodger, University College de Londres, Royaume-Uni; auteur principal PARTNER, NAM -AIDSMap (mars 2014)

22. Les personnes vivant avec le VIH « mènent une vie normale en terme de qualité et de durée. Avec un traitement efficace, ils ne sont pas contaminants. » Les professionnels de santé sous traitement efficace du VIH ne représentent « aucun risque.» Professeur Dame Sally Davies, médecin en chef, Angleterre. The Telegraph (août 2013)

23. “De nombreuses personnes veulent connaitre leur statut, parce qu’elles ne veulent pas être contaminantes, parce qu’elles croient en la possibilité de vivre une vie normale. J’ai entendu des dizaines d’histoires de personnes qui venaient et qui disaient : je veux être testé car si je suis infecté par le VIH, je ne veux pas le transmettre. Cela fait réfléchir.» Dr. Myron Cohen, Chef, Division des Maladies Infectieuses, École de Médecine de l’UNC, Caroline du Nord, USA; Chercheur principal, HPTN 052. MEDPAGE Today (Janvier 2013)

24. « En réalité, si vous donnez au traitement la possibilité de faire son travail, vous n'aurez aucune transmission. » M. Julio Montaner, directeur du centre d'excellence pour le VIH/SIDA de la Colombie-Britannique; directeur de la clinique d’immunodéficience (IDC) de l’hôpital St. Paul, Vancouver BC; et directeur du programme des médecins pour le VIH / SIDA, centre hospitalier Providence, Vancouver, BC; TED Talk faisant référence au HPTN 052 (Novembre 2011).

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1. Une grande partie des messages de prévention actuels nomme cela le « traitement comme prévention » ou « TasP ». Au moment de la rédaction de ce document, il n'y a eu aucun cas confirmé de transmission du VIH par une personne ayant une charge virale indétectable dans les études. Le niveau officiel pour une charge virale indétectable telle que définie par l'OMS varie de <50 copies / ml dans les pays à revenu élevé à  <1 000 copies / ml dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Pour les objectifs de cette déclaration, une charge virale indétectable est définie à <200 copies / ml.

2. « Seule une petite proportion de personnes séropositives au VIH dans une grande étude sur les traitement aux États-Unis se considérait comme non contaminante après trois ans de traitement antirétroviral (ART), et un tiers des participants considérait leur risque d'infecter un partenaire comme encore «élevé», même si seulement 10% des participants avaient en fait une charge virale détectable. » NAM- AIDSMap (2016)

3. Remerciements : en complément des fondateurs de Prevention Access Campaign, Pr Carrie Foote (Indiana University-Indianapolis) et Edwin Bernard (HIV Justice Network) ont revu et apporté des éléments importants sur les messages d’introduction.