Depuis 40 ans, la lutte contre le VIH en France repose sur une alliance entre institutions publiques, recherche, soignant·es et associations de terrain. Ces dernières jouent un rôle essentiel : elles vont à la rencontre des publics les plus éloignés du système de santé (jeunes, personnes migrantes, LGBTQIA+, usagers de drogues, travailleuses du sexe, détenus, etc.) et assurent prévention, dépistage, accompagnement et accès aux droits.
Aujourd’hui, cette dynamique est menacée. Les associations sont fragilisées par des décisions politiques : coupes budgétaires et financements précaires reposant uniquement sur des appels à projets, réduction des contrats aidés, non-compensation de la prime Ségur,… Conséquence : leurs actions deviennent plus difficiles à maintenir, alors même qu’elles sont indispensables pour atteindre l’objectif fixé par la France d’en finir avec l’épidémie d’ici 2030.
Le propos est simple : sans moyens pérennes pour les associations, nous perdrons le combat contre le VIH-sida.
C’est pourquoi les acteur-rices de la lutte contre le VIH-sida appellent, dans une tribune commune, le gouvernement et le Parlement à soutenir les associations en :
- Garantissant des enveloppes budgétaires dédiées, stables et pérennes aux associations de lutte contre le VIH ;
- Rétablissant les emplois aidés et les contrats adultes-relais ;
- Prévoyant pour les associations de lutte contre le VIH/sida la compensation de la prime Ségur.
Investir dans les associations n’est pas une dépense, mais une condition pour préserver la santé publique, l’égalité d’accès aux soins et l’efficacité de la réponse collective au VIH.
Agissez avec nous ! Interpellez vos élu-es dès maintenant en quelques clics et exigez des moyens à la hauteur de l’enjeu.