vih Identification et analyse des cellules T CD8+ NKG2A+ non-conventionnelles chez les personnes vivant avec le VIH-1 et VIH-2

Identification et analyse des cellules T CD8+ NKG2A+ non-conventionnelles chez les personnes vivant avec le VIH-1 et VIH-2

Résumé du projet

La tri-therapie bloque la multiplication du VIH et permet de garder un système immunitaire opérationnel. L’initiation précoce d’un traitement chez les individus vivant avec le VIH (PVV) est bénéfique. Il réduit les réservoirs viraux et l’inflammation chronique. Malheureusement, la plupart des infections VIH sont détectées seulement après plusieurs années d’infection. Chez ces personnes, une inflammation chronique persiste sous traitement, associée à une co-morbidité et mortalité non-SIDA plus élevée que dans la population générale. Il est considéré que la perte d’une barrière intestinale intacte qui peut être observée dans ces cas contribue de manière importante à l’ inflammation chronique. Dans un modèle animal, qui préserve sa barrière intestinale et contrôle l’inflammation en dépit de l’infection, nous avons identifié des cellules T-CD8+ particulières dans le sang et l’intestin, qui présentent des récepteurs inhibiteurs normalement exprimés par des cellules tueuses (cellules NK) de l’immunité innée, tel que le récepteur NKG2A. Nous émettons l’hypothèse que ces cellules pourraient réguler l’inflammation dans l’intestin. Toutefois, les connaissances sur ces cellules T-CD8+NKG2A+ sont encore très limitées. Il n’est pas clair si ces cellules sont capables de tuer des cellules infectées et/ou de cellules stressées inflammatoires. Ainsi, ce projet étudiera ces cellules T-CD8+ particulières dans le sang de PVV pour étudier s’ il existe un lien avec les niveaux d’inflammation et/ou de marqueurs de perte d’ intégrité de la barrière intestinale. Seront étudiés la fréquence, le phénotype et la fonction antivirale de ces cellules non-conventionnelles. Les cellules seront étudiées chez des personnes ne présentant pas de signes d’ endommagement de la barrière intestinale (les contrôleurs spontanés du VIH1 et les personnes infectées par le VIH-2) et comparées à celles des personnes infectées ayant initié un traitement et des individus avec une virémie élevée (avant traitement) et comparés à de donneurs sains. Dix individus par groupe seront étudiées et au total, et les cellules et plasma de 70 individus vivant ou non avec le VIH seront ainsi analysés. Il s’agit d’une étude pilote exploratoire chez des individus infectés par le VIH et présentant différents profils de progression. À terme, ces informations pourraient servir de base à de recherches plus pointues sur la fonction de ces cellules chez certains individus avec de profils particuliers.

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