Sidérée par la chute du soutien que la solidarité internationale reçoit aujourd’hui, partout dans le monde, des Etats-Unis à l’Europe, en passant par la France. Alors que les besoins n’ont jamais été aussi cruciaux, l’aide publique au développement recule.
Pourtant, cette aide est vitale. Elle participe au renforcement des services essentiels pour les populations les plus vulnérables, à la formation des personnels soignants, à la prévention des grandes pandémies qui ne connaissent pas de frontières. Les crises sanitaires, du VIH à la pandémie de Covid-19, ont rappelé que la santé mondiale est interdépendante. Fragiliser les systèmes de santé ailleurs, c’est aussi accroître les risques sanitaires pour la France et l’Europe. Ce n’est qu’ensemble, dans la solidarité entre ici et là-bas, que nous pourrons répondre aux défis sanitaires et humains du XXIe siècle.
Les dernières données de l’ONUSIDA sont alarmantes : après des années de progrès, la lutte contre le sida marque le pas, et une recrudescence de l’épidémie d’ici 2029 est à craindre. L’ONUSIDA estime en effet que les baisses de l’aide internationale des pays donateurs pourraient entraîner 6,6 millions de nouvelles infections à VIH et 4,2 millions de décès liés au sida supplémentaires. Car moins d’aide signifie plus d’infections, plus d’inégalités, plus de morts évitables.
Face à ce constat, Sidaction appelle à une mobilisation immédiate pour maintenir un niveau ambitieux d’aide publique au développement, un soutien sans faille à la santé mondiale et à la lutte contre le VIH/sida, notamment par une contribution ambitieuse au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme lors de la reconstitution.
Parce que la solidarité ne doit pas faiblir quand la crise s’aggrave. Parce que la lutte contre le sida ne peut être gagnée que collectivement. Parce que renoncer aujourd’hui, c’est condamner demain.
Nous restons déterminés.







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